Marion Grégori

Marion Gregori commence la danse et la musique dès 3 ans à Paris. Le lien et la connexion entre ces deux disciplines vont la suivre jusqu’à aujourd’hui. Au conservatoire, elle se forme à la danse classique, contemporaine et jazz ainsi qu’au piano, à l’accordéon et au trombone. Après son diplôme d’études chorégraphiques et son diplôme d’état de professeur de danse, elle se lance dans la création de sa compagnie : La Fringante. En parallèle, elle continue de se former auprès de chorégraphes tels que Pierre Rigal, Thomas Lebrun, Yuval Pick, ou le Tanztheater Wuppertal. Entourée d’amis musicien(ne)s, elle continue en permanence d’élargir ses connaissances musicales. En tant que danseuse, elle danse pour Gigi Caciuleanu, Patrick le Doaré, Karine Zaporta, Susy Chetteau, Nathalie Pernette. En tant que chorégraphe, elle fait son premier projet à l’Opéra de Toulon mêlant danse et percussions digitales. Ensuite, elle créera plusieurs spectacles en collaboration avec un corniste pour la scène et la rue.

Le travail de Marion Grégori se fait essentiellement sur le rapport entre la danse et la musique. Depuis 2020 avec La Fringante, elle a créé 3 spectacles : 1 solo sur la partition du concerto pour violon de Tchaïkovski, un duo en rue de danse et percussions digitales, et tout récemment un quatuor de danseur/comédiens/batteur. » Pour son solo L’âge d’Or !, l’idée était de reprendre la partition du violon solo et de la retranscrire dans le corps autant en lien avec les nuances musicales ou les rythmes qu’avec le dessin des notes sur la portée musicale. Actuellement en pleine création avec Je ne cours jamais assez vite… elle questionne l’idée de la seconde qui passe. Le musicien est le maître du temps, il pose la seconde tout au long de la pièce et joue avec. Comme une critique de notre société qui demande à faire toujours plus, la démarche est de trouver dans les corps cette métronomie pour laquelle nous n’avons aucune prise.

©Christelle Pinet