Emmie Sitter

Biographie

D’origine alsacienne et domiciliée en Sarthe, Emmie Sitter est danseuse jazz et contemporaine de formation. Après de courtes mais passionnantes études de sociologie/ethnologie, elle décide enfin et tardivement de sauter le pas en visant une carrière artistique. Elle fait ses armes au sein de la formation professionnelle « Centre de Danse Alsace » à Rixheim , riche de l’intervention de nombreux artistes et pédagogues réputés tels que Wayne Barbaste, Peter Mika, Lola Kerali et beaucoup d’autres encore… Egalement passionnée de voyages, elle part terminer sa formation à Montréal où elle s’initie également à l’acrobatie et au Gospel. De retour dans sa terre natale, elle entreprend de passer son Examen d’Aptitude Technique en danse jazz au Cefedem d’Angers, qu’elle parvient à décrocher. Elle entend alors parler d’une formation professionnalisante par contrat d’apprentissage située au Mans : L’institut National des Arts du Music-hall. Elle se forme alors également au métier de chanteuse et de comédienne et est embauchée par la Flambée Productions, qui lui permet d’évoluer dans de nombreux spectacles fixes et itinérants. Forte de ces expériences, on lui accorde alors la chance de pouvoir expérimenter la création chorégraphique, on lui confie la gestion de nombreux projets, ainsi que la formation des jeunes artistes débutants. Aujourd’hui, et après avoir réalisé l’un de ses plus grands rêve, un tour du monde de 8 mois en solitaire et en sac à dos, elle poursuit sa carrière en tant que danseuse au Cabaret le Live, et chanteuse pour les groupes Sunny Side Street et Blue Gospel. Emmie souhaite à présent donner vie à ses propres projets musicaux et chorégraphiques, qui mélangeront les arts, les genres et les styles, avec sincérité et humour.

Projet en cours

« Il y a quelques mois, je souhaitais m’éloigner du Music-hall auquel j’appartiens depuis de nombreuses années. De formation et d’appétence plutôt contemporaine, ce dernier m’a cependant donné le goût de l’humour et de la transgression, dans une enveloppe divertissante et édulcorée. J’ai pour projet de me servir de cette expérience pour retourner un genre qui tente déjà de se tourner dans tous les sens, dans une quête ambivalente de modernité et de respect de ses codes traditionnels dont on ne peut pas déroger. J’aimerai voir naitre un spectacle aux couleurs parodiques, un brin cynique mais toujours bienveillant et drôle, un hommage moqueur au Music-hall qui m’a vu grandir en tant qu’artiste. En sous couche, ce spectacle traiterait de l’artiste lui-même, sans les paillettes et le contrôle permanent de l’image, parfois trop lisse et stigmatisée que lui impose le genre : la femme fatale et intouchable, l’homme viril mais effacé, le comédien faussement accessible mais impénétrable… Lorsque les lumières ne brillent pas, le danseur, le chanteur ou le comédien sont des êtres d’une normalité étonnante, mais avec des caractéristiques qui leur sont propres. J’aimerai donc que ce projet traite de la réalisation d’un spectacle, plutôt que du spectacle en lui-même : balances, essais ratés ou concluants, réunions, décisions de productions, conversations privées, budgets, états d’âmes… Le défi sera donc de créer un spectacle music-hall qui n’en est pas réellement un, en évoquant tous les clichés du genre, et également « l’autre côté », celui que le spectateur ne voit jamais. L’espace scénique serait divisé en « des » espaces scéniques où l’artiste évolue entre les coulisses (visibles), la scène, et la zone du public. Il reste à trouver un nom à cette création qui n’en est encore qu’à ses balbutiements. On l’appellera pour l’instant et sobrement : EN OFF. »