Dix mois après le début du programme, les chorégraphes ont déjà sillonné une bonne partie du territoire. Paris, Toulouse, Belfort… Cette fois-ci, c’est au Centre Chorégraphique de Caen en Normandie que la sixième session a lieu. Les 18 et 19 novembre, les chorégraphes y ont passé deux jours à l’occasion d’une nouvelle session collective.

Le lundi matin, autour d’un petit café énergisant, les chorégraphes ont pu s’exprimer sur leurs nouvelles actualités (rendez-vous, nouvelles dates de spectacle,…) et sur leurs éventuels besoins d’accompagnement et questionnements à ce stade de leur parcours. Ce fut l’occasion pour chacune d’entre elles de partager aux autres chorégraphes et aux membres de l’équipe le chemin qu’elles ont parcouru depuis la dernière session collective de septembre.

Pour ce temps introductif, désormais familier, l’équipe a eu la chance d’échanger avec Alban Richard, chorégraphe, danseur et directeur du CCN depuis 2015, ainsi qu’Annaëlle Richard, conseillère musique, danse et international chez Office de diffusion et d’information artistique de Normandie (ODIA). Ils ont pu réagir sur les différents éléments soulevés par les chorégraphes sur leur parcours et leur donner des conseils, orientations et avis. Une belle opportunité donc pour les chorégraphes d’échanger avec des professionnels du secteur de la danse sur leur activité et interrogations. Somme toute, une matinée motivante, qui pourra très certaines ouvrir des opportunités futures aux chorégraphes.

Après un déjeuner dans la joie et la bonne humeur, les chorégraphes ont bénéficié d’un atelier sur le recrutement, mené par Muriel Meilhon, directrice Ressources Humaines de Total Marketing France. Cet atelier a marqué le début d’un cycle d’apprentissage sur les Ressources Humaines. En effet, les chorégraphes ont très souvent besoin de recruter des personnes dans leur équipe pour les aider dans différentes tâches de leur travail, comme la diffusion, production ou encore la communication par exemple. Ce premier atelier a permis aux chorégraphes d’obtenir des outils pour mener à bien un recrutement.

Enfin, pour terminer la journée, les chorégraphes sont allées voir le spectacle Echo Flux double programme proposé par la compagnie nationale norvégienne de danse contemporaine Carte Blanche et fondé sur la rencontre entre un chorégraphe et un compositeur. L’occasion pour les femmes d’aller voir leur coeur de métier : le plateau.

 

Découverte du lieu et mise en pratique du pitch !

Le lendemain matin, la journée a débuté par une rencontre professionnelle. En présence d’une partie de l’équipe administrative du CCN dont Catherine Meneret, la directrice adjointe du CCN, Sebastien Kempf, responsable des productions Isabelle Richard, Responsable des actions et des relations avec le public et Ariane Guerre, responsable administrative et financière. Un historique du lieu et ses différentes possibilités en terme d’accueil de d’opportunités ont été présentés. Les chorégraphes ont pu intervenir et poser des questions, ce qui en a fait un véritable temps d’échange, généreux en informations. Beaucoup de sincérité et d’humanité se sont fait ressentir, un temps précieux de ce séjour normand, donc !

Enfin, le mardi après-midi s’est achevé sur un atelier pratique du pitch ou présentation orale de son projet. Quelques mois auparavant, lors de la session de formations Toulouse, les chorégraphes avaient bénéficié d’une formation sur la construction du pitch de son projet orchestré par La Petite. Ce fut l’occasion cette fois-ci de tester les notions transmises à cet atelier. Exercices d’entraînement par groupe, retours constructifs de la part des groupes, émotion, réflexion et parfois surpassement de soi ont permis aux chorégraphes de terminer cette session sans aucune censure et dans un esprit collectif.

Après un petit mot sur le ressenti de chacune pour le séjour, c’est déjà l’heure de se séparer… A bientôt Caen, et on se retrouve en février à l’OARA de Bordeaux pour la prochaine session. Ces quelques temps entre cette session et la suivante vont permettre aux chorégraphes de se consacrer à leurs projets et peut-être aussi de commencer à appliquer les éléments transmis par les deux atelier dans leur quotidien.