Pour la quatrième année consécutive auprès de l’association Valentin Haüy et la deuxième auprès du collège Léon Gambetta, La Fabrique de la Danse a fait battre le cœur des élèves et résidents avec son projet La Transparence des Ombres

Véritable aventure artistique, ce projet inclusif a réuni des élèves de 6ᵉ et des résidents déficients visuels âgés de 11 à 80 ans  pour une co-création chorégraphique unique, intergénérationnelle et sensible.

© Emmanuelle Stäuble

Un projet novateur 

Dès janvier 2025, la résidence Valentin Haüy a accueilli les premiers ateliers, orchestrés par cinq chorégraphes venus partager leur expérience et leurs univers variés. Timothée Bouloy, Eloïse Grastilleur, Grégoire Manhes, Emmanuelle Simon et Joséphine Tilloy ont guidé les participants tout au long des  séances, entre pratique, échanges et répétitions. Pour les résidents, ce sont, des gestes partagés, des mots posés, pour réinventer leur quotidien à travers le mouvement.

En mars, ce fut au tour des collégiens d’entrer dans la danse. Chaque classe a travaillé main dans la main avec les chorégraphes et les bénéficiaires de l’Association Valentin Haüy. L’objectif ? Co-construire une œuvre commune où chacun, avec ses singularités, trouve sa place. 

Chaque groupe a développé sa partition — trois pour les classes de 6ᵉ et une pour les résidents — avant de fusionner ces créations lors de la restitution finale, le 11 juin à la médiathèque Marguerite Duras.

“Nous tenions à vous remercier ainsi que les chorégraphes et bénéficiaires de l’Association Valentin Haüy pour ce merveilleux projet qui a fait danser nos élèves” 

Adèle, Fabien, Marilou , Professeurs d’EPS au collège Léon Gambetta

Au cours de ce projet

Une sortie culturelle au Théâtre 12

Au cours de ce projet, les 3 classes de 6e se sont rendues au Théâtre 12, afin d’assister à la pièce Plantasia, du chorégraphe Grégoire Manhès. Cette sortie a permis aux élèves d’explorer une salle proche de leur établissement, et surtout de pouvoir observer un des chorégraphes porteur du projet, et son travail. 

“Ce n’est pas un projet fait pour être vu, mais un projet fait pour être ressenti” 

Maman d’une élève de 6e

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Une restitution dans l’auditorium de la Médiathèque Marguerite Duras

Depuis 3 ans, La Fabrique de la Danse crée des spectacles dans le cadre du Mois Parisien du Handicap (Annexe de la Mairie du 14e arrondissement, résidence Valentin Haüy, etc.). Cette année, la création La Transparence des Ombres a été accueillie dans l’auditorium de la médiathèque Marguerite Duras (Paris 20e). 

Devant un public de familles, de professionnels et d’enseignants, les participants ont livré une performance qui racontait la vie quotidienne, sublimée par la danse : les trajets, les rituels, les gestes simples transformés en langage poétique. Au-delà de la scène, La Transparence des Ombres a prouvé, une fois de plus, que l’art peut fédérer, libérer et réinventer la rencontre entre des mondes qui, sans cela, ne se seraient peut-être jamais croisés.

“Je tenais à vous remercier car vous avez apporté quelque chose de très solaire et émouvant ”



Maman d’une élève de 6e à Marie-France, bénéficiaire du projet

La Transparence des Ombres en quelques chiffres

  • 90 heures d’ateliers et de création chorégraphique

  • 100 bénéficiaires du projet entre 11 à 80 ans

  • 5 chorégraphes intervenants

  • 80 spectateur·ices venus applaudir collégien·es et résident·es

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Projet soutenu par la Fondation de France, la Fondation Malakoff Humanis, la Ville de Paris, le département de Seine-Saint-Denis, la CAF de Paris, le FONPEPS, le FDVA.