Depuis 4 ans, La Fabrique de la Danse mène des projets de création chorégraphique à l’École Normale et Sociale dans le cadre du programme Impulsion. Chaque année, cette création est menée par des chorégraphes différents.
Pour découvrir le projet “Do You Love Me ?” d’Elsa Lyczko et Michaela Meschke mené en 2022.
Pour découvrir les ateliers à destination des personnes primo-arrivantes.
Le projet 2025 avec les chorégraphes Emmanuelle Simon et Orianne Vilmer
Depuis le mois de mars, tous les vendredis après-midi, un groupe de jeunes du dispositif Tremplin de l’École Normale Sociale (ENS) vit une expérience artistique singulière, guidée par les chorégraphes Emmanuelle Simon et Orianne Vilmer.
Inspiré de leur pièce M51 ce projet place la danse, le cosmos et le numérique au cœur d’un parcours d’insertion inédit.
Violetta, Sarra, Ousmane, Jad, Towhidul, Beritan, Marietou, Qasem et Alfredo participent à cette aventure sensible et créative. Ils sont âgés de 19 à 25 ans, souvent nouvellement arrivés en France, et bénéficient d’un accompagnement intensif au sein du programme Tremplin, qui vise à lever les freins à l’insertion professionnelle et sociale
© Emmanuelle Stäuble
Une immersion artistique et humaine
Pendant 36 heures d’ateliers de création, les jeunes explorent le mouvement, le corps, l’imaginaire et l’univers infini des galaxies. M51 devient un support d’expression personnelle et collective. À travers la danse, les barrières linguistiques et culturelles s’effacent, laissant place à la liberté, la confiance, l’énergie et l’expression.
La structure chorégraphique proposée par les artistes est réinterprétée par les participants, qui s’approprient l’espace scénique avec créativité. Le processus repose sur l’écoute, la transmission bienveillante, la construction de la confiance en soi et du respect du corps. Chacun peut oser, rêver, créer et partager.
“Lorsque je danse, je me sens vivante et connectée à moi-même”
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Un projet de danse, de rencontres et de découverte
Le projet ne se limite pas à la scène. Il comprend également des rencontres professionnelles, avec les membres de l’équipe artistique de M51 : chorégraphes, créatrice lumière ou encore astrophysicienne. Cette diversité de profils permet aux jeunes de découvrir des métiers artistiques et scientifiques souvent méconnus.
Des sorties culturelles viennent également enrichir le parcours, éveillant l’esprit critique et la curiosité des participants lors des temps d’analyse de spectacles. Les jeunes ont ainsi pu découvrir Maldonne de Leïla Ka au CENTQUATRE PARIS, la Soirée des Chorégraphes #10 au Carreau du Temple, La Belle au Bois Dormant à l’Opéra Bastille mais également la visite inédite de l’observatoire de Meudon. Pour la plupart des jeunes, il s’agissait de leur première fois dans une salle de spectacle !
À la suite des spectacles, les jeunes sont initiés à la critique et l’analyse de spectacle par Astrig Torossian, coordinatrice de projets culturels à La Fabrique de la Danse. Ainsi, les bénéficiaires s’expriment en français, à l’oral et développent de nouvelles compétences en français ainsi qu’un vocabulaire propre au spectacle vivant.
À travers ce projet, la volonté est de donner aux jeunes les moyens de développer des compétences clés pour leur avenir comme la créativité, la concentration, le travail d’équipe, la persévérance, tout en découvrant des univers artistiques et scientifiques riches de sens.
“Je relie la danse et la cuisine – mon futur métier – car cela demande de la rigueur, de la créativité et surtout de la sensibilité.”
© Emmanuelle Stäuble
Une restitution professionnelle
Point culminant du projet, les bénéficiaires ont présenté la création inspirée de M51 le 28 juin au Hangar Y (Meudon) faisant partie prenante de la programmation professionnelle de l’événement des Rencontres Chorégraphiques : Danses Dedans Dehors.
© Valentin Izzo
© Valentin Izzo
Une galaxie en mouvement
M51 – Galaxie du Tourbillon est bien plus qu’un projet de danse. C’est un espace de transformation, un moment suspendu où chacun trouve sa place, développe son potentiel, et explore son propre langage corporel.
Ce projet prouve, une fois encore, que la danse est un langage universel – un outil d’insertion, de construction de soi, et de lien social. Une galaxie de possibles, à la croisée des arts, des sciences et de l’humain.
© Emmanuelle Stäuble
“Ce fut un plaisir de danser avec vous, à la fin, j’ai été submergée par une joie immense. Pour moi, ce n’était pas qu’une simple danse. J’ai ressenti une étrange sensation, comme si je volais dans l’espace.”
Projet soutenu par la Fondation Eiffage et la Fondation FDJ United.
