Maud Payen

Biographie

Maud est co-directrice de la Cie Concordance depuis 2007 en collaboration avec Adil Kaced. Ils ont créé ensemble Bug n’buzz en 2016, Ethiquette en 2013 et Le Palabre en 2007. Elle est actuellement interprète dans Vertikal de Mourad Merzouki. Elle est assistante chorégraphe de Raphaëlle Boitel dans Alcione à l’opéra Comique en 2017, de La belle Hélène en 2015 au Châtelet et dans Macbeth à la Scala de Milan en 2012. Par ailleurs elle a dansé pour Hélène Cathala dans Marelle, pour Stephane Fratti dans Vivarium, pour Laura Scozzi dans Les indes Galantes. Elle s’est formée dès son plus jeune âge aux danses contemporaines, contact improvisation et voltige auprès des pédagogues et chorégraphes de la région Occitanie. Elle pose comme valeur centrale la liberté d’expérimentation et travaille au corps son expression libre et singulière. Au travers de la danse voltige (technique encordée en harnais) elle exploite la dimension aérienne. Le théâtre, le cirque actuel, les arts martiaux, le yoga, les danses hip hop et butô sont des disciplines qui nourrissent sa créativité et participent à faire de sa danse un langage libre, expressif, organique, sensoriel, dynamique et généreux. Les relations du corps en mouvement à l’espace in situ, à l’architecture, aux objets et aux publics sont des enjeux qui l’animent. La musique est son alter ego.

« A l’origine de tout, le mouvement », Maud Payen

Création en cours

En 1980, des enfants se retrouvent seuls sur l’île de la Délivrance, au beau milieu de l’océan pacifique. Oubliés du reste de l’humanité les « Coloriés » bâtissent une société libertaire, inventive et réjouissante fondée sur l’intuition de l’enfance. Dafna et Ari sont les gardiens de cette nouvelle société, ils sont devenus de grands explorateurs de la liberté et n’ont de cesse de réinventer les relations et de singer ceux qu’ils ne veulent pas devenir.

« En explorant cette histoire, j’avais devant moi une véritable épopée avec une esthétique particulière, des personnages charismatiques, un sens profond et de l’intensité dramatique. A partir de ce récit invraisemblable, j’ai eu envie de faire un spectacle qui parle du génie de l’enfance. Et si l’enfance était avant tout un état d’esprit ? Les dernières études des sciences cognitives nous confirment l’efficacité de l’apprentissage par le jeu, véritable matrice à développer des compétences. C’est l’alchimie entre plaisir, répétition et action qui donne au jeu ses propriétés vertueuses. L’élan naturel des enfants à apprendre en jouant est une intuition universelle !! ‘Le travail des enfants c’est de jouer ‘ disait ma mère. Ayant commencé la danse à 5 ans je réalise aujourd’hui que je n’ai jamais cessé de jouer. Les élans naturels des enfants : la vitalité, l’imaginaire, l’oisiveté, la transparence des émotions, la curiosité et l’émerveillement constituent des ressources inépuisables pour construire l’identité des personnages de la pièce. J’imagine ce spectacle comme un hymne à la joie, une longue ré-création, une interminable partie de jeu où les rapport de pouvoir sont constamment déplacés. En célébrant l’enfance dans toutes leurs actions nos Coloriés sèmeront les graines d’une révolution joyeuse. »