Vous travaillez sur votre prochaine création chorégraphique, et au moment de vous lancer dans la réalisation du budget vous vous demandez : quelles sont donc les aides existantes ? Focus sur les dispositifs incontournables.

Aides publiques 

Aides du Ministère de la Culture via les DRAC (directions régionales)

Dispositif phare pour la création chorégraphique, l’aide au projet de création prend la forme d’un soutien ponctuel (à partir de 10 000 €) pour financer une nouvelle création. Les dossiers doivent être déposés auprès de la DRAC de votre région, avec une date de rendu souvent fin automne pour l’année suivante. 

Les conditions sont : 

  • 5000€ de coproduction minimum
  • 3 dates de représentations pour une première demande, 4 ensuite.

Aides locales et régionales

Plusieurs collectivités (Conseils régionaux, départements et communes) proposent des appels à projets ou subventions pour la diffusion et la création. Par exemple, en Île‑de‑France, le dispositif FoRTE porté par la Région peut aller jusqu’à 50 000 €, couvrant 80 % des dépenses admissibles pour des artistes de 18 à 30 ans. Également en Île de France, la Région attribue une aide à la création pouvant aller jusqu’à 40.000 euros et plafonnée à 40% du budget. Il est nécessaire d’avoir 4 représentations dont 2 en Ile-de-France et 2 coproducteurs dont 1 en Île de France pour être éligible à cette aide.

À noter que les aides municipales sont la plupart du temps plutôt des aides au fonctionnement apportées à la structure (association) au titre des actions menées sur le territoire. 

Aides privées 

Fonds de dotation Haplotès 

L’aide du fonds Haplotès est destinée à soutenir la création, la production et la diffusion d’une oeuvre portée par des compagnies en sortie d’émergence. L’aide est destinée aux projets non encore diffusés au moment du dépôt de candidature, mais prévus à être présentés au public en une à deux saisons. Les projets doivent déjà avoir des premiers financements publics ou privés. Il se destine à des équipes ayant déjà réalisé au moins 3 spectacles, dont 2 présentés au public au cours des trois dernières années .  

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SPEDIDAM

Les aides de la SPEDIDAM sont destinées à favoriser l’emploi d’artistes interprètes de la musique, de la danse et du théâtre par un apport financier complémentaire pour boucler un budget de création (et non l’amorcer).

La demande d’aide doit porter sur des dates postérieures à la commission d’agrément (répétitions incluses) sur une période maximum de 6 mois et doit concerner au moins 4 dates de représentation.

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ADAMI

L’ADAMI, organisme de gestion des droits des artistes-interprètes, propose une aide automatique aux structures qui emploient des artistes-interprètes (associations, SARL, EURL titulaires d’une licence spectacle) pour la création ou la diffusion d’un spectacle de danse. Elle couvre 40 % des salaires bruts des artistes, plafonnés à 150 € par service, 300 € par cachet, ou 3000 € mensualisés, avec un plafond de 20 000 € par projet . 

Parmi les conditions : au moins 3 artistes-interprètes rémunérés sur scène à chaque représentation, un minimum de 6 représentations sur 9 mois, et 38 services de répétitions obligatoires avant la première représentation pour les créations.

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Bourse Beaumarchais SACD 

L’Association Beaumarchais‑SACD propose une bourse d’écriture “Danse” destinée aux chorégraphes émergents — ceux n’ayant pas plus d’une œuvre déjà produite professionnellement — pour les accompagner dans l’écriture de leur projet chorégraphique original. 

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