Depuis 2021, La Fabrique de la Danse développe, via son programme Impulsion, des projets à fort impact social. Après le succès de À vos jeux… Prêts ? Créez !, qui a réuni l’association Valentin Haüy et le collège Léon Gambetta et son emménagement à Pantin ; l’association est fière de réaliser son premier projet local : Métamorphoses, une création chorégraphique inclusive imaginée en collaboration avec l’école Charles Auray. 

Un projet porté par 3 temps de création et d’expression

Porté par les chorégraphes Julien Deransy et Anne Quaderi, le projet s’est déroulé de janvier à mai. La première étape a consisté à multiplier les ateliers pour rencontrer les élèves et construire ensemble les premières bases de la création, en travaillant d’abord séparément avec chaque classe.

Entre février et avril, un temps de confection a permis aux élèves de réaliser les éléments scénographiques nécessaires au spectacle. Puis, d’avril à mai, les séances sont devenues communes, favorisant la rencontre et la collaboration entre les deux classes. Ces temps partagés ont permis d’affiner la pièce chorégraphique et de répéter en vue de la restitution finale, qui s’est tenue le 22 mai au studio de La Fabrique de la Danse, devant les familles.

© Emmanuelle Stäuble

“Nous avons pu voir certains de nos élèves se transformer” 

Jenny, Dominique et François , institutrice de CM1/CM2, instituteurs en dispositif ULIS

© Emmanuelle Stäuble

Qu’est-ce que Métamorphoses

Le projet de création chorégraphique inclusive porté par La Fabrique de la danse a pour objectif de mélanger des publics scolaires en dispositif classique, et des élèves en situation de handicap en classes ULIS. Pour ce faire, la Fabrique de la Danse a confié à Anne Quaderi et Julien Deransy la conception d’une pièce chorégraphique avec pour objectif l’intégration des différents publics, et la construction entre chorégraphes et élèves.  Ainsi, au fil des ateliers, chorégraphes et élèves ont co-construit la pièce “Métamorphoses”. 

L’objectif de Métamorphoses était d’explorer les environnements du quotidien : ville, montagne, forêt… en croisant les perceptions et imaginaires des enfants. Accompagnés par Anne Quaderi, ils ont également découvert l’art des haïkus, ces courts poèmes japonais, en composant collectivement des vers qui ont été intégrés au spectacle et récités lors de la restitution.

Métamorphose en quelques chiffres

  • 30 heures d’ateliers et de création chorégraphique

  • 40 élèves de CM1/CM2 et ULIS

  • 2 chorégraphes intervenants

  • 1 restitution dans le studio de La Fabrique de la Danse 

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Une restitution dans le studio de La Fabrique de la Danse 

La présentation finale a été un véritable succès, permettant aux élèves de valoriser leur créativité, de prendre confiance en eux et de partager, avec parents et proches, l’intensité de ces quatre mois de travail artistique et collectif.

Au total, ce sont 40 enfants qui ont été mobilisés sur le projet, 3 instituteurs, et 30 heures de projet partagées entre le studio de La Fabrique de la Danse et l’école élémentaire Charles Auray. 

“C’est pour des restitutions comme celles-ci que je fais ce métier. C’est vraiment touchant de voir à quel point accueillir du public dans notre studio à Pantin peut susciter une telle fierté et joie. Ces moments de restitution sont précieux, car ils permettent de partager notre passion et notre travail avec les autres. C’est une belle occasion de créer des liens et d’échanger tous ensemble.” 

Astrig Torossian , Coordinatrice culturelle du projet

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Des évolutions de la part des élèves, et des regards différents de la part des instituteurs 

Ce projet a été une véritable bouffée d’air pour tous les acteurs de ce projet, que ce soient les professeurs, les membres de La Fabrique de la Danse, et surtout les élèves. 

Les élèves des différents parcours ont pu se rencontrer, échanger, et voir les problématiques auxquelles leurs camarades peuvent être confrontés au quotidien. L’un des principaux apports de ce projet a été la rencontre de l’autre, et la mise en commun. 

Certains professeurs ont pu voir leurs élèves se métamorphoser au fil des séances, et prendre une place qu’ils n’ont pas au sein de l’école, s’ouvrir.

“Intervenants, professeurs, chorégraphes, élèves, tous se sont découverts ou redécouverts au cours de ce projet”  

Pierrick Cam, Chargé de projet culturel

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© Emmanuelle Stäuble


Projet soutenu par la Fondation de France, la Fondation Malakoff Humanis, le département de Seine-Saint-Denis, l’académie de Créteil, le FONPEPS et le FDVA.