La Fabrique de la Danse a lancé en janvier le programme appelé Impulsion, programme d’accompagnement pour les chorégraphes qui souhaitent mettre en place des projets artistiques à impact social auprès de jeunes en difficulté. 

Impulsion est un projet collectif et solidaire où la création permet de transcender les différences sociales et culturelles et de se reconnecter à soi, à l’autre et au monde.

Découvrez des interviews de chaque chorégraphe du collectif Impulsion pour parler d’engagement dans la danse !

Crédit : Jean Seng

Tess Blanchard

Tess Blanchard suit une formation classique, moderne et contemporaine durant laquelle elle profite de rencontres avec les compagnies Nacera Belaza, Alban Richard et Pina Bausch. Elle termine sa formation à New York durant trois ans, puis rentre en France où elle devient assistante chorégraphe de la Compagnie Karine Saporta, et chorégraphe interprète freelance. En 2014, elle crée une compagnie à son nom. Sa première création, RIM, un duo danse batterie entre elle et son père, le batteur Amaury Blanchard, a vu le jour à la toute première soirée des chorégraphes de la Fabrique de la Danse en 2016. Elle est aujourd’hui pédagogue et enseigne dans différents établissements, notamment en conservatoire et en formation professionnelle.

Timothée Bouloy

Issu de la danse classique, Timothée Bouloy expérimente de nombreuses écritures chorégraphiques avec le Ballet de l’Opéra-Théâtre de L’Eurométropole de Metz pour lequel il est interprète depuis 2010. L’envie de chorégraphier l’accompagne depuis longtemps et il saisit toutes les occasions de le faire au sein de cette institution. Ainsi il a pu traverser des processus de créations variés allant du ballet d’opéra La Triviata aux spectacles avec et pour les enfants (Kirana). En 2018, le festival Court Toujours de Thionville lui offre une carte blanche. Dans l’espace circulaire d’une yourte, O Super(Sport)man fait vivre le Sport-Spectacle. Ouvert au challenge il crée dans des espaces insolites de l’Opéra-Théâtre de L’Eurométropole de Metz (Entremêlés et The Blue life). En 2021, il crée la Compagnie ArTiMouv pour développer ses projets artistiques.

Elizabeth Gahl Le Nôtre

Originaire de Washington et formée à la Washington School of Ballet, Elizabeth Gahl monte sur scène et donne des master class dans le monde entier avec CityDance Ensemble (Jordanie, Israël, Palestine, Bahreïn, Chili, Russie, …). Après deux projets chorégraphiques internationaux, le « Ramallah Project » en Palestine et le « Brazil Project » à Rio de Janeiro, elle s’installe à Paris en 2012. Elle est aujourd’hui artiste chorégraphique au sein de la compagnie José Montalvo ainsi que directrice artistique de la compagnie Elizabeth Gahl.

Jehane Hamm

Après plusieurs années d’expérimentations du côté de l’improvisation, de la composition spontanée et de la performance dansée, Jehane Hamm crée un solo performance “O” en co-production avec l’isdaT (institut supérieur des arts de Toulouse) et le centre culturel Alban Minville. En 2017, en écho avec ses préoccupations autour de la pluridisciplinarité, le projet La Ramée et le concept de « cinéma vivant » qui mêle danse et cinéma, voit le jour. Le projet ira jusqu’au Off du Festival d’Avignon en 2018 à la Scierie. Récemment, elle a développé un travail en tant que regard extérieur, notamment pour Let’s folk de Marion Muzac et Une ombre à soi(e) de la Compagnie du contrevent. En 2019-2020, elle suit l’incubateur de chorégraphes avec La Fabrique de la Danse à Paris. Depuis 2020 elle a commencé la réalisation d’une série vidéo dans les Épisodes sans cibles. Aujourd’hui à l’Université Paris 8 dans le domaine de la recherche en danse et notamment du côté de la musicalité du mouvement et des matières de corps, elle a créé en 2022 son nouveau solo Échine.

Cécile Lassonde

Née en 1992, Cécile Lassonde est chorégraphe, danseuse, interprète, professeure. Elle termine ses études au Conservatoire Royal d’Anvers (BE) puis travaille à l’international avec Romeo Castellucci, Damien Jalet, Mirjam Sutter et Jens van Daele. Depuis 2018, elle assiste différents metteurs en scène en Belgique tels que Gaia Saitta au Théâtre National de Bruxelles. L’année 2018 est marquée par ”Création en Cours” des Ateliers Médicis, où elle effectue avec Mathilde Méritet une résidence de 4 mois dans l’Allier, cette expérience marque le début de son engagement artistique en milieu scolaire. Elles créent alors en 2019 leur conte dansé Ombre d’Être. Depuis septembre 2020, Cécile Lassonde est soutenue par La Fabrique de la Danse à Paris avec l’Incubateur des Chorégraphes et le programme Impulsion. Après 4 semaines de création à Marseille en Août/Septembre 2021 avec le soutien des Ateliers Médicis et leur dispositif TRANSAT, un extrait d’INSIDE the BOX, nouvelle création chorégraphique et sportive de sa compagnie PAGE 55 a déjà été présenté à l’Hyperfestival de Paris en 2021. Elle sera présentée à Lyon au Croiseur à l’automne 2022 dans son intégralité.

Elsa Lyczko

Elsa Lyczko est chorégraphe et directrice artistique de la Compagnie Les Yeux d’Elsa. Issue d’une double formation en danse contemporaine et en théâtre, elle développe un travail de création à la lisière de ces deux disciplines en explorant les infinies circulations entre mots et mouvements. La chorégraphe travaille actuellement sur une création intitulée J’t’ai pas dit qui met en scène une femme seule se livrant à la répétition d’un discours qui n’a eu et qui n’aura sans doute jamais lieu. La pièce revendique le droit à la parole ou au silence.

Michaela Meschke

Née en Suède, Michaela Meschke est chorégraphe, metteuse en scène et performeuse, elle crée pour la scène et l’espace public. Ses créations interrogent la société contemporaine, en proposant un regard à la fois ironique et tendre. Son écriture mélange l’intime, l’absurde et l’humour noir. L’expérience du spectateur est placée au centre de son travail, grâce à une adresse directe au public et la manière d’utiliser le lieu de présentation. Sa pièce Feather Land, déplacement sans ailes, interroge les effets de la colonisation et ses conséquences sur nos modes de vie, le partage des espaces et la notion d’accueil. Elle collabore entre autres avec Anne Dreyfus, Fanny Gayard, Françoise Roche, Olivier Boréel et le collectif Bis Itinéraire.

Michel Meech Onomo

Meech développe un répertoire artistique autour du Ghôst Flow : sublimer et installer une transe spirituelle, un geste pur, un mouvement accompli, une danse qui crée la musique. Partant de la danse et de la culture hip-hop, la compagnie est ouverte à une multitude de courants esthétiques et de pratiques artistiques. En s’appuyant sur gestuelles issues de danses africaines et de danses urbaines, tout en passant par la musique électronique et le numérique, le directeur artistique Meech développe un processus de création audacieux, en reposant sur une tension entre hyperconnexion à soi et son ressenti, conçue comme matière première du mouvement et ouverture totale au monde, l’actualité et ses influences.

Emmanuelle Simon

Emmanuelle Simon a suivi une formation en danse contemporaine au sein du Groupe Grenade à Aix-en-Provence. Accompagnée par Josette Baïz, Emmanuelle a développé une grande expérience scénique et artistique dès son plus jeune âge. Elle danse partout en France avec les créations Imagine, Trafic, La vie en Rose, Zoom. En 2012, elle devient directrice artistique de la compagnie Danse en Seine et dirige une vingtaine de créations chorégraphiques rassemblant jusqu’à 40 danseurs sur scène. Elle crée le clip chorégraphique Just kids en 2016, primé à de nombreux festivals. En 2018, elle chorégraphie pour le Théâtre des Ateliers Aimer Aimer, et y intègre en 2022 l’équipe de création workshop “Comme avant ?”. Elle porte actuellement un nouveau projet de création, un duo pour la scène intitulé Equation. Emmanuelle développe également des projets de création chorégraphique avec des jeunes scolarisés en réseaux d’éducation prioritaire parisiens et collabore avec la compagnie KeatBeck.

Orianne Vilmer

Après l’obtention de sa médaille d’or en danse classique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne Billancourt, Orianne Vilmer poursuit sa formation professionnelle en danse contemporaine au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle suit les enseignements de Susan Alexander, Peter Goss et Christine Gerard. Orianne participe ensuite à plusieurs reprises de répertoire d’Angelin Preljocaj, Susan Buirge, Merce Cunningham et Christine Bastin. Elle crée sa compagnie en 2010 et danse dans différentes créations de Christine Bastin, Lucile Rimbert, Sandra Français, Elsa Lyczko, Clémence Pavageau, Bérangère Roussel, Mel O’Callaghan, Robert Swinston. Après la création d’Or des Talus pour 12 danseurs, Orianne se consacre à la mise en place de différents dispositifs d’accompagnement à la création pour professionnels et amateurs. Depuis 10 années, Orianne est également très engagée au sein du quartier politique des Amandiers où elle réalise une dizaine de projets de création à destination de jeunes et de leurs familles. Elle intervient également auprès d’adultes non danseurs dans le cadre d’ateliers créatifs. En 2022, Orianne finalise un projet de solo et démarre un nouveau projet de création participative en collaboration avec l’orchestre Musique en Seine.