Leelou Seugnet

Biographie

Leelou danse depuis ses 5 ans. Elle est rentrée au Conservatoire de Paris à l’âge de 8 ans. Partie quelques années plus tard à Rennes, elle y découvre la méthode Cunningham. Quand elle est revenue à Paris deux ans plus tard, elle a découvert le jazz et la technique de Martha Graham. Elle n’a jamais trouvé sa place dans les cadres institutionnels, se lassant de tout, c’est à partir de ce moment où Leelou a voulu écrire sa danse et exprimer ses idées à travers le mouvement. Un jour, elle a débarqué littéralement dans le studio Coupole du Théâtre des Champs Elysées au LAAC. L’humeur bouillonnante, l’enthousiasme toujours là, elle s’intéresse franchement à l’art chorégraphique. Alors elle observe, scrute, écoute ses mentors, Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche, et affine sa vision « collaborative » du spectacle. Elle veut écrire la danse. Au cœur, l’échange, l’interactivité, l’envie féroce de déclencher des réactions, de pousser le public à participer, mais aussi une colère nourricière, une rébellion imagée et plein d’idées à exprimer.

Création 2017 : La Ligne 42

La problématique de la notion du temps : On court après puis on attend qu’il passe. Courir et monter dans le premier métro, même s’il est bondé, il faut monter. Au bureau ou en cours, regarder l’horloge et attendre ; attendre la pause-café ou que la cloche sonne.

« Laisser le temps au temps » Marguerite Duras.

Dans cette société de consommation, on n’a pas le temps de regarder autour de nous et de profiter de ce que l’on possède. Il faut consommer, gagner de l’argent, consumer. Grâce aux nouvelles technologies, on peut surfer sur Internet et avoir des informations dans l’immédiat. La rapidité est devenue banale et est exigé, centre d’intérêt majeur dans la société d’aujourd’hui, elle fait partie de la vie et de la société contemporaines.
Qui est responsable de cette course au temps ?
Est-ce la société dans laquelle l’être humain vit et qu’il a lui-même créer, ou est ce tout naturellement dans la nature des choses.