Du 4 au 8 juin, c’est au collège Jean-Baptiste Clément, réseau d’éducation prioritaire du XXème arrondissement de Paris, que La Fabrique de la Danse est intervenue. En partenariat avec le Studio 13/16 du Centre Pompidou et avec le soutien de la Fondation Lagardère, La Fabrique de la Danse est venue, le temps d’une semaine, animer des ateliers afin de transmettre aux élèves le goût et la pratique de la danse.

cavalcade

L’intervention au collège Jean-Baptiste Clément fait écho aux nombreux projets que La Fabrique de la Danse mène dans les écoles du XXème arrondissement. Cette fois-ci, c’est en partenariat avec le studio 13/16 (Centre Pompidou) que le projet est mené. Persuadée que la démocratisation de la danse est une responsabilité qui incombe au chorégraphe, La Fabrique de la Danse est particulièrement sensible aux questions d’égalité des chances et d’accès à la culture par tous.

Pendant cinq jours, des ateliers de danse ont été animés dans la cour du collège, pour permettre à chacun d’apprendre La Cavalcade, phrase chorégraphique composée par Christine Bastin, et extraite de son P’tit Bal. Le P’tit Bal est formé de trois danses : la cavalcade, la musette et la balade, qui ont toutes pour particularité de s’apprendre très rapidement et de pouvoir être dansées par tous. “C’est la balade que j’ai créée en premier, pour le premier Bal Moderne de Chaillot”, témoigne Christine Bastin, directrice artistique de la Fabrique. Son projet vient de loin: “Enfant, j’ai appris la danse chez Anne-Marie Debatte à Lille, et ça faisait partie de l’éthique de l’école de faire danser tout le monde, après les spectacles. Quand plus tard, j’ai créé ma compagnie, j’ai eu envie de recréer ces moments festifs. Pour que la danse n’existe pas seulement au plateau en tant que spectacle, mais aussi dans la vie… et dans tous les corps.”

Eveiller la curiosité des élèves

Le projet mené par La Fabrique de la Danse au collège Jean-Baptiste Clément s’est fondé sur la libre participation des collégiens. L’objectif premier était d’éveiller la curiosité des élèves, de même que leur désir d’entrer dans la danse et de libérer leur créativité. Si les deux premiers jours ont été consacrés à l’apprentissage de la chorégraphie, les élèves ont par la suite pu se l’approprier, la transformer et venir y incorporer leurs propres mouvements, pour donner naissance à une chorégraphie nouvelle, composite et harmonieuse. Les collégiens ont également eu la possibilité d’essayer une combinaison de captation de mouvement et d’enregistrer, grâce à la 3D, leur extrait préféré de la chorégraphie de la semaine. Le projet a eu pour aboutissement le tournage de vidéos qui seront disponibles sur DanceNote pour tous les élèves du collège. Cette mémoire en ligne permettra au collège de recréer la chroégraphie dans 2, 5… 10 ans !

Les élèves ont accueilli l’initiative avec beaucoup d’entrain, d’énergie et d’intérêt !